La Cour d'appel du Québec a rejeté, mardi, la demande du procureur d'Alain Perreault qui voulait empêcher la diffusion par les médias de la bande vidéo des aveux de son client à celui qu'il croyait être le patron d'une organisation criminelle.

L'organisation en question était toutefois fictive: Perreault avait, en fait, affaire à des policiers qui menaient une opération d'infiltration.

La Cour d'appel affirme ne pas avoir juridiction pour se prononcer sur cette requête, estimant qu'elle doit être adressée à la Cour suprême.

Toutefois, l'avocat de Perreault a l'option de demander à la Cour supérieure de surseoir à la diffusion par les médias en attendant une décision sur ses nouvelles démarches.

Quoi qu'il en soit, les bandes vidéo et audio ne sont toujours pas disponibles puisque la Sûreté du Québec doit y apporter des altérations pour masquer les identités des agents d'infiltration.

Alain Perreault a été reconnu coupable vendredi dernier du meurtre prémédité de Lyne Massicotte, une femme de Chambly, venue le rencontrer à Québec en juillet 2003 après des premiers contacts sur l'internet.