Pour la première fois depuis le meurtre de sa jeune soeur, le 9 août dernier, Maor Attar était suffisamment bien psychologiquement, pour être amené au palais de justice de Montréal, aujourd'hui.

L'homme de 18 ans a comparu  en Cour supérieure devant le juge André Vincent. Le jeune homme sera déclaré non criminellement responsable du meurtre de sa soeur, pour cause de troubles mentaux. L'audience à ce sujet a été fixée au 16 mars prochain.

Deux psychiatres de l'Institut Louis-Philippe-Pinel qui ont expertisé l'accusé sont arrivés au même constat: le jeune homme souffre de schizophrénie et était en pleine crise psychotique quand il a poignardé à mort sa soeur Shirel, 14 ans. Il entendait des voix qui lui auraient dicté de s'en prendre à sa soeur.

Le 9 août, vers 18h40, des voisins ont entendu des cris en provenance de la résidence familiale de la famille Attar, à Côte-Saint-Luc: la mère et la grande soeur de Shirel venaient de découvrir le corps de cette dernière. L'accusé a été arrêté dans la soirée. Il avait apparemment tenté de se suicider en buvant du décapant à peinture. Vu son état, il avait comparu par le biais d'une conférence téléphonique pour être accusé du meurtre prémédité de sa soeur.

Lors des auditions subséquentes, il n'était pas suffisamment bien pour être amené au palais de justice. Le jeune homme est donc venu pour la première fois aujourd'hui. Son père et son frère étaient dans la salle d'audience. La procureure de la Couronne Hélène Di Salvo, et Me Daniel Lighter, qui représente l'accusé, se reverront devant le juge le 16 mars, pour régler le dossier.