Le gouvernement de la Colombie-Britannique a ordonné l'ouverture d'une enquête publique afin d'en apprendre davantage sur le travail boiteux des policiers qui a permis au tueur en série Robert Pickton de continuer à traquer des prostituées du Downtown Eastside, un quartier malfamé de Vancouver.

Le procureur général Mike de Jong a affirmé que la province avait ordonné la tenue d'audiences publiques afin d'examiner la façon dont les policiers ont géré les signalements de disparition de ces femmes qui ont échoué à la ferme porcine de Pickton à Port Coquitlam.

Pickton a été arrêté en 2002 après que les policiers eurent mené une fouille à sa propriété. Bien que les policiers ont découvert l'ADN de 33 femmes, le tueur a été reconnu coupable de six meurtres.

Les familles des femmes disparues se plaignent depuis longtemps que le service de police de Vancouver et la Gendarmerie royale du Canada (GRC) avaient pris les rapports de disparition des travailleuses du sexe à la légère.

Depuis que la Cour suprême du Canada a rejeté à l'unanimité la demande du tueur en série Robert Pickton, qui souhaitait obtenir un nouveau procès, les appels à la tenue d'une enquête publique se sont multipliés.

Une enquête interne du service de police de Vancouver avait relevé une série d'erreurs commises autant par les policiers de Vancouver que par les agents de la GRC. Cela avait permis à Pickton de poursuivre ses homicides pendant des années.

La police de Vancouver et la GRC ont affirmé que l'enquête était bienvenue.