Un juge a refusé d'invalider une conclusion du rapport de la commission d'enquête sur la mort de Robert Dziekanski affirmant que les pistolets électriques peuvent causer la mort.

La société Taser International s'était adressée à la justice pour faire annuler cette conclusion. À son avis, l'affirmation selon laquelle les armes à impulsions peuvent causer la mort est «manifestement déraisonnable et non soutenue par des preuves crédibles».

Dans un jugement rendu public mardi matin, le juge Robert Sewell, de la Cour suprême de la Colombie-Britannique, a rejeté la requête de Taser.

Il a fait valoir que Thomas Braidwood, juge à la retraite qui a présidé la commission d'enquête, avait examiné attentivement les opinions d'experts en médecine, et que ses conclusions étaient raisonnables.

Le juge Sewell a expliqué que des avis présentés au commissaire Braidwood par des experts en médecine, notamment, prouvaient que de telles armes peuvent infliger des blessures graves -voire tuer dans des circonstances exceptionnelles.

Le juge Sewell a également estimé qu'il n'y avait rien dans le rapport Braidwood qu'une personne de bonne foi puisse interpréter comme une atteinte à la réputation de Taser.

Robert Dziekanski est mort à l'aéroport de Vancouver, en 2007, après avoir reçu des décharges de pistolet électrique de policiers de la Gendarmerie royale du Canada (GRC).