L'agriculteur de la Saskatchewan qui a enlevé la vie de sa fille handicapée pour, a-t-il dit, la soustraire à ses souffrances, ne pourra s'absenter cinq jours par semaine de la maison de transition où il vit, en Colombie-Britannique.

La Commission nationale des libérations conditionnelles (CNLC) a cependant accordé à Robert Latimer, 57 ans, la permission d'effectuer pendant six autres mois des sorties quotidiennes.

La Commission estime que la réintégration dans la société de M.Latimer se déroule normalement mais signale qu'il ne se qualifie pas encore pour l'obtention de permissions de sortie plus longues.

Robert Latimer dispose déjà d'une permission de rendre visite à sa famille à Wilkie, en Saskatchewan, pendant 120 heures par mois. Il sera éligible à une libération conditionnelle complète le 8 décembre prochain.

Robert Latimer purge une peine d'emprisonnement à perpétuité pour le meurtre non prémédité de sa fille de 12 ans, Tracy, en 1993. Il a fait monter la jeune fille dans la cabine de son camion, raccordé un tuyau à l'échappement, mis le contact et démarré le moteur afin d'entraîner une asphyxie mortelle.