La police d'Edmonton a exclu les hypothèses de bombe ou de laboratoire de drogue comme cause de la terrible explosion qui a entraîné la mort de quatre personnes, en plus d'en blesser plusieurs autres et de forcer l'évacuation de tout un secteur du nord-est de la ville au cours de la dernière fin de semaine.

«Rien ne nous permet de relier cette explosion à des produits chimiques qui trahiraient la présence d'un laboratoire de drogue», a dit lundi le chef de police Darryl DaCosta, ajoutant que l'enquête se poursuivait et qu'elle était menée par l'escouade des homicides. Une activité criminelle est toujours possible, a-t-il indiqué, précisant que «toutes les options demeurent ouvertes».

L'explosion a ébranlé une rue résidentielle dimanche après-midi, transformant une maison en une pile de décombres.

Pas moins de 28 résidences ont été endommagées et des équipes d'enquêteurs, incluant des ingénieurs et spécialistes du gaz, auront à visiter d'autres maisons afin de vérifier l'étendue des dommages et de déterminer celles dans lesquelles les résidants pourront retourner en toute sécurité.

«Nous allons être très prudents pour nous assurer que les maisons soient sécuritaires», a déclaré M. DaCosta, ajoutant qu'on allait tout faire pour que les résidants puissent réintégrer leur domicile le plus tôt possible.

Le chef de police a fait savoir que son service avait déjà été appelé à la résidence où a eu lieu l'explosion.

Quelque 40 individus et 28 familles ont été invités à quitter leur domicile à la suite de l'explosion.

Le maire d'Edmonton, Stephen Mendel, a loué les citoyens qui se sont portés à l'aide de leurs voisins dès les moments qui ont suivi l'explosion.

«Renversant, a-t-il commenté. C'est inimaginable à quel point des individus peuvent s'imposer dans des occasions semblables.»

Le chef des pompiers, Ken Block, était bien d'accord.

«Nous avons été très impressionnés et nous étions très heureux de leur intervention, a-t-il dit. Un dimanche après-midi, ç'aurait pu être bien pire.»