La Gendarmerie royale du Canada (GRC) modifie sa politique sur l'utilisation des armes à impulsions électriques, communément appelés «tasers».

Le Commissaire de la GRC, William Elliott, signale par voie de communiqué que dorénavant, la police fédérale limitera l'utilisation de ces armes à des situations où un sujet cause des lésions corporelles ou lorsqu'un agent estime, pour des motifs raisonnables, que le sujet est sur le point de causer des lésions corporelles.

De plus, si possible, il faudra donner un avertissement verbal au sujet afin qu'il soit informé de l'utilisation imminente de l'arme à impulsions.

La GRC prévoit aussi des lignes directrices destinées aux agents de police afin qu'ils demandent une assistance médicale, si possible, avant d'utiliser l'arme à impulsions lors de situations à haut risque.

De plus, les procédures d'essai des armes à impulsions ont été revues pour s'assurer qu'elles soient conformes aux spécifications du fabricant.

Le commissaire soutient que la GRC continue de travailler avec la Commission des plaintes du public contre la GRC, les services de police, les experts médicaux et d'autres intervenants afin d'améliorer et de tenir à jour ses politiques, procédures et programmes de formation en ce qui concerne l'utilisation d'armes.