Une vingtaine de pompiers du Service des incendies de Québec auraient participé au réseau d'échange de matériel pornographique, a rapporté Le Journal de Québec dans son édition de vendredi.

Selon le quotidien, une récente enquête sur le cyberflânage à la Ville de Québec a permis de mettre au jour un réseau d'échange de matériel pornographique chez les pompiers de Québec.

Une vingtaine de pompiers feraient partie de ce réseau, selon le Journal de Québec. Ces pompiers auraient échangé entre eux, sur les lieux de leur travail et avec leur adresse électronique de la Ville de Québec, de nombreux courriels, vidéos, documents PowerPoint et images non reliés à leur emploi et revêtant, dans plusieurs cas, un caractère pornographique.

Le pot-aux-roses a été découvert lorsqu'un des pompiers qui participaient à ce réseau a fait parvenir, par erreur, un de ces courriels contenant du matériel pornographique à un autre employé municipal. Cet employé, qui ne faisait nullement partie du réseau, a décidé de dénoncer l'expéditeur.

La Ville de Québec a confirmé, il y a plusieurs semaines, qu'une firme de sécurité avait été embauchée pour enquêter sur une mauvaise utilisation d'Internet par des employés municipaux. La firme Sûreté industrielle et renseignement corporatif (SIRCO) devrait être en mesure d'avoir terminé son enquête et de produire son rapport d'ici à un mois et demi. Les enquêteurs auraient fouillé les ordinateurs de la vingtaine de pompiers, dont le stratagème aurait ainsi permis de contourner le logiciel acquis par la Ville et qui devait filtrer les sites Web visités par les employés.

En entrevue à Radio-Canada, vendredi, le porte-parole de L'Association des pompiers professionnels de Québec, Éric Gosselin, a accusé la ville d'utiliser une tactique pour les discréditer. Quant au maire de Québec, Régis Labeaume, il a seulement déclaré que ce n'était pas chic.