Un homme de la Saskatchewan a été accusé plus tôt cette semaine d'avoir proféré des menaces à l'endroit du premier ministre fédéral Stephen Harper, du premier ministre de la Saskatchewan, Brad Wall, ainsi que du commissaire en chef de la Commission canadienne des grains, Elwin Hermanson.

La Gendarmerie royale du Canada (GRC) affirme que les menaces ont été faites au téléphone à partir de juin dernier, le plus récent coup de fil ayant eu lieu le 14 février. Aucun contact direct n'a eu lieu entre l'accusé, Donald Lorenz, âgé de 68 ans, et ses présumées victimes, selon le communiqué de presse émis par la police fédérale.

Le gouvernement de la Saskatchewan a indiqué avoir réagi à cette affaire en augmentant les mesures de sécurité autour du premier ministre, lors de ses apparitions publiques, et des autres membres du gouvernement à la législature.

Reg Downs, conseiller principal du premier ministre Wall, a refusé jeudi de donner quelque précision que ce soit au sujet de ces mesures, «pour des raisons évidentes».

Il a cependant indiqué que le gouvernement de la province procéderait vraisemblablement à un examen de la situation, ces prochains jours, afin de déterminer si d'autres changements sont nécessaires.

La Saskatchewan est l'une des rares provinces canadiennes dont le premier ministre se déplace sans être accompagné en permanence par du personnel de sécurité.

La GRC a indiqué qu'aucune autre information à ce sujet ne serait rendue publique pour le moment, l'affaire se trouvant actuellement devant les tribunaux.

Lorenz a comparu en cour provinciale, mercredi, et il demeure en état d'arrestation.

Le sexagénaire, qui est du village d'Allan, situé à quelque 60 kilomètres au sud-ouest de Saskatoon, doit en principe retourner en cour lundi.