Au terme de son enquête préliminaire, hier, un homme d'affaires de Montréal, Giovanni D'Amico, 43 ans, a été mis en accusation pour des agressions sexuelles violentes contre cinq prostituées.

Les faits se sont produits entre 2002 et 2007, dans Hochelaga-Maisonneuve et Verdun. Plusieurs personnes ont témoigné à l'enquête préliminaire, qui a duré six jours. Un interdit de publication nous empêche de dévoiler le contenu de ces témoignages.

La juge Louise Bourdeau a laissé tomber certaines des accusations de menace, au motif qu'il n'y avait pas de preuve. Mais les autres accusations, notamment d'agression sexuelle, de séquestration et de voies de fait, sont maintenues. D'Amico est en liberté sous cautionnement. L'une des conditions de sa mise en liberté l'obligeait à se faire accompagner en tout temps d'une adulte de sa famille lorsqu'il sortait de chez lui. Cette condition a été levée hier. D'Amico devra toutefois respecter un couvre-feu entre 23h et 7h. Il lui sera aussi interdit de se rendre à Hochelaga-Maisonneuve et à Verdun.

Pour le moment, D'Amico désire un procès devant juge et jury, mais cela pourrait changer. Il reviendra devant la Cour supérieure le 8 mars afin que l'on fixe la date de son procès.