Une jeune femme qui avait logé plus de 10 000 appels au service d'urgence 911 a vu le prononcé de sa sentence reporté en attendant de voir les résultats de la thérapie qu'elle vient d'entreprendre.

Reconnue coupable de méfait public en octobre dernier, Marie-Ève Dean connaîtra son sort en février prochain. Elle a entrepris, depuis sa condamnation, une psychothérapie contre la violence. Le juge entend constater son évolution avant d'entériner la recommandation conjointe des avocats d'une probation de neuf mois.Entre janvier 2006 et avril 2007, Dean et son complice Salim Omar Sheik Abuu, ont inutilement contacté le 911 «par haine des policiers».