Les voitures ralentissent pour le prendre en photo, le saluer ou le klaxonner alors qu'il déambule le long de la route qui jouxte la Rivière-Malbaie, puis le fleuve Saint-Laurent: le moine bouddhiste japonais Toyoshige Sekigushi est devenu une petite célébrité à La Malbaie.

Tambourinant sur un instrument traditionnel, il marchait d'un pas rapide, mercredi après-midi - et ce, même s'il vient d'effectuer le trajet de quelque 400 km entre Montréal et la petite ville charlevoisienne à la marche.

Parti du Japon, il a atterri à Toronto, puis a pris un autocar jusqu'à Montréal.

Il est venu à La Malbaie spécialement pour le sommet du G7 afin d'attirer l'attention des dirigeants du groupe des sept en faveur de l'interdiction des armes nucléaires, explique-t-il dans un anglais hésitant.

Pour mieux se faire comprendre, il pointe le drap tendu sur un bâton de bois sur lequel ce message est écrit en plusieurs langues.

Vise-t-il plus particulièrement le président des États-Unis, Donald Trump, qui doit rencontrer le 12 juin prochain, à Singapour, le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un?

Le moine bouddhiste ne répond pas, sourit et presse le pas en prononçant à répétition «city hall» (hôtel de ville).

C'est là que l'attendait le maire de La Malbaie, Michel Couturier, pour une rencontre en fin d'après-midi, comme l'a rapporté une station de radio locale.

Selon CIHO FM, le premier magistrat a fait signer au visiteur japonais le livre d'or de La Malbaie, et le moine bouddhiste a discuté avec un prêtre.