Tous les moyens semblent bons pour faire de la sensibilisation pour l'Association québécoise des transports (AQTr).

Pour faire réaliser au grand public à quel point le travail des employés affectés au déneigement est exigeant, l'AQTr avait organisé le «championnat de chasse-neige».

Au cours de l'événement tenu samedi à Lévis, près de 30 chauffeurs provenant d'un peu partout dans la province franchissaient un parcours à obstacles aménagé dans le terrain de stationnement d'un centre commercial.

Ils avaient, par exemple, à circuler à proximité de voitures, à contourner des barils et à déplacer des amas de sable qui remplaçaient les congères.

En outre, les participants devaient se livrer à l'inspection de camions pour y détecter divers problèmes pouvant éventuellement nuire à leur bon fonctionnement.

Jacques Raymond, un membre du comité organisateur de la compétition, soutient que l'événement permettait au public de réaliser que «ce n'est vraiment pas facile de faire ce métier» et qu'il «faut quand même respecter ces gens-là qui font leur boulot».

Par ailleurs, il affirme que le championnat servait à rehausser «la fierté de ces opérateurs qui travaillent toujours dans des conditions difficiles» et qui suscitent souvent l'impatience des autres usagers de la route.

M. Raymond y voyait également une stratégie pour essayer de recruter du sang neuf. Il avance que cette mission n'est pas aisée puisque «c'est un très gros stress d'effectuer du déneigement et que ce n'est pas tout le monde qui est capable de le faire».

Il explique que le métier est prenant, car «on ne décide pas quand on commence et quand on finit.  Ça peut être à Noël à minuit, ça peut être n'importe quand. Alors, il faut toujours être prêt à intervenir».

«Ce n'est pas du 8 à 5. Ça, c'est certain», conclut-il en riant.