Les partisans des Stampeders de Calgary qui voulaient perpétuer une tradition de la Coupe Grey lancée il y a plus de 60 ans à l'hôtel Royal York de Toronto ont failli être déçus. L'hôtel Royal York de Toronto, qui avait refusé à plusieurs reprises l'animal, a finalement cédé, et ouvert ses portes à Marty le cheval.

Les partisans des Stampeders de Calgary ont enfin eu l'occasion, jeudi après-midi, de recréer une scène traditionnelle de la Coupe Grey en faisant déambuler l'étalon brun foncé de 15 ans à travers le vestibule du chic hôtel torontois.

Le Royal York avait refusé l'accès à Marty et à son cavalier plusieurs fois plus tôt dans la journée, pour des raisons de sécurité.

Mais après que le comité de la Coupe Grey de Calgary eut visité d'autres établissements du centre-ville avec Marty, le Royal York a changé d'idée et finalement admis la monture à l'intérieur.

Des partisans excités ont scandé «Go Stamps go!» pendant qu'ils entouraient Marty. Le commissaire de la LCF Mark Cohon s'est également arrêté afin d'assister à la scène.

Les partisans des Stamps ont lancé cette tradition en 1948 quand ils ont fait entrer un cheval dans le vestibule du Royal York durant les festivités de la Coupe Grey.

La LCF a par ailleurs annoncé, jeudi, qu'elle avait trouvé une solution de compromis afin de permettre à un autre cheval, Quick Six - la mascotte officielle des Stamps - de se retrouver sur le terrain pendant le match de la Coupe Grey, qui sera disputé dimanche, au Centre Rogers, entre les Stampeders et les Argonauts de Toronto.

Le cheval et son écuyère Karyn Drake seront placés dans le coin nord-est du stade, au niveau du terrain, mais la monture ne pourra pas galoper le long des lignes de côté après un touché des Stamps, comme elle le fait à Calgary, en raison du manque d'espace.

La LCF s'est quand même dite «fière» d'avoir pu maintenir «une tradition» qui «fait partie de l'histoire de la Coupe Grey» après avoir travaillé de concert avec les dirigeants des Stampeders et du Centre Rogers afin de trouver une solution de compromis.