Un étudiant américain a tué mardi un cambrioleur récidiviste à l'aide d'un sabre de samouraï, lui coupant une main et lui entaillant le cou après l'avoir surpris dans son garage, a annoncé la police de Baltimore.

L'étudiant en médecine à la prestigieuse université Johns Hopkins de Baltimore était interrogé par la police mardi, mais ne devrait pas être inculpé s'il apparaît qu'il a agi pour se défendre. Les sabres de samouraïs sont autorisés aux États-Unis.

La police avait reçu un appel à 1H20 du matin après l'intrusion du cambrioleur dans le garage d'une maison louée par quatre étudiants, a relaté un porte-parole de la police, Anthony Guglielmi.

«Ils lui ont demandé d'arrêter et au moment où ils appelaient la police, le suspect a bondi sur l'étudiant. Celui-ci a riposté en le frappant avec un sabre de samouraï, a tranché sa main droite et lui a lacéré profondément le haut du torse», a poursuivi le policier.

La victime était un cambrioleur récidiviste qui était sorti de prison samedi.

Les États-Unis, où le droit de porter des armes est protégé par la constitution, imposent peu de restriction à la possession d'épées, même s'il est parfois localement interdit de les brandir en public.

«Je pense que chacun a le droit de se défendre avant tout, ainsi que de défendre sa maison, et si cette personne a estimé qu'un sabre de samouraï était l'instrument adéquat pour le faire, je ne suis pas en position de dire si c'était bien ou mal», a commenté M. Guglielmi.

Les samouraïs étaient des chevaliers dans le Japon médiéval et l'usage de leur épée obéissait à un code moral particulier. Le Japon impose aujourd'hui que les sabres soient déclarés à partir d'une certaine taille.

En plus de Johns Hopkins, une autre université américaine prestigieuse, celle de Yale, était aussi sous les projecteurs mardi après la découverte lundi du corps d'une étudiante emmuré dans un laboratoire.