Avoir mauvaise haleine est un trait rhédibitoire pour les candidats astronautes chinois, qui pourront également être écartés s'ils ont le nez qui coule, a révélé dimanche la presse officielle.

«Une mauvaise odeur corporelle gènera les collègues dans l'environnement confiné d'une navette spatiale», a expliqué Shi Binbin, médecin à l'Hôpital du 454e régiment de l'Armée de l'air de la ville de Nanjing (est), sur le site Sina.com. Un nez qui coule constitue également un handicap éliminatoire, toujours selon le site Internet.

L'hôpital militaire de Nanjing a récemment fait passer une batterie d'une centaine de tests préliminaires à des candidats astronautes. Les futurs «taïkonautes» devront encore passer et réussir deux autres séries d'examens pour prétendre s'envoler dans l'espace.

Certains candidats ont été écartés car ils présentaient des cicatrices, qui risqueraient de s'ouvrir dans des conditions extrêmes.

D'autres pourraient l'être si leur épouse, qui aura le dernier mot, n'est pas favorable à l'idée de les voir s'envoler, selon le site Internet.

Le premier Chinois - Yang - a été envoyé dans l'espace en 2003, suivi d'une deuxième mission habitée de deux astronautes en 2005.

En septembre dernier, avec la mission Shenzhou VII, la Chine est devenue le 3e pays à accomplir seul une sortie dans l'espace, après les États-Unis et l'ex-URSS.

La Chine ambitionne de disposer d'un petit module orbital dans l'espace, puis plus tard d'une station, avec pour objectif d'envoyer un astronaute sur la Lune.