Une formation politique marginale veut décoincer le débat politique dans l'Ouest canadien en faisant campagne sur le thème «le sexe est bon, rendons-le meilleur!».

Le Parti du sexe ne se fait guère d'illusions sur ses chances d'accéder au pouvoir aux élections législatives du 12 mai, en Colombie-Britannique. Il profite plutôt de la campagne électorale pour défendre sur la place publique ses idées un peu particulières sur la sexualité, qui ne sont pas abordées par les principales formations. Le programme du parti repose sur les bienfaits d'une sexualité saine dans l'épanouissement des individus et de la société. L'application de ce principe commence à l'école, où le parti veut instaurer un programme initiant progressivement les élèves à l'importance de la sexualité. Les adolescents apprendraient ainsi à établir des relations de confiance avec leurs partenaires avant tout contact physique. Les massages érotiques individuels et l'apprentissage de la tolérance envers les homosexuels feraient aussi partie du cursus. Le parti veut en outre réserver un coin nudiste dans tous les parcs publics et sur les plages de plus d'un hectare afin «de normaliser la perception du corps humain et de ne plus stigmatiser les organes sexuels».