Un institut de recherche allemand respecté a reconnu jeudi qu'il avait utilisé par erreur, pour illustrer la couverture d'une de ses publications sur la Chine, une calligraphie en partie tirée d'une publicité pour un bordel chinois.

«Notre idée était de publier une calligaphie chinoise esthétique», a expliqué à l'AFP Felicitas von Aretin, une porte-parole de l'Institut Max-Planch basé à Munich.

L'illustration, représentant des caractères chinois en blanc sur fond rouge et achetée en toute bonne foi à une agence photo, «était jolie et n'avait pas l'air de poser problème», a dit Mme von Aretin.

Avant la publication de la revue il y a environ cinq semaines, les responsables du magazine avaient même demandé à un locuteur chinois de vérifier la calligraphie, mais celui-ci n'avait rien trouvé à y redire.

Par la suite, le problème a été rapporté par des lecteurs attentifs. L'institut Max-Planck a réagi en faisant imprimer une nouvelle version de son magazine, cette fois avec une calligraphie plus innocente, et a présenté ses excuses.