Le système russe de navigation par satellite n'est pas encore totalement opérationnel mais il fonctionne au moins sur la chienne du Premier ministre Vladimir Poutine, Koni.

Le vice-Premier ministre Sergueï Ivanov a dressé vendredi un bilan d'étape sur le développement de GLONASS, le système russe qui entend faire concurrence au GPS américain.

Des images diffusées par la télévision russe montrent MM. Poutine et Ivanov en train d'installer au cou de Koni un collier contenant un appareil de localisation par satellite.

Sergueï Ivanov explique que le système se met en mode veille si le labrador noir femelle ne bouge pas. «Si par exemple, elle s'allonge dans une flaque», avance le vice-Premier ministre.

«Ma chienne n'est pas une truie, elle ne s'allonge pas dans les flaques», l'interrompt alors Vladimir Poutine.

Puis, regardant Koni s'ébattre dans les jardins de sa résidence de la banlieue ouest de Moscou, l'ancien président observe: «Elle remue la queue. Elle aime bien».

Mis au point sous l'ère soviétique, en guise de réponse au GPS américain, GLONASS a eu du mal à prendre forme lors de l'effondrement de l'ex-URSS. Moscou avait promis de le rendre opérationnel d'ici le début de cette année mais le projet a été retardé par des équipements défectueux et d'autres soucis techniques.

Sergueï Ivanov a déclaré vendredi que le système serait doté de 21 satellites d'ici la fin de l'année, assez pour fournir des services de navigation sur la totalité du territoire russe. GLONASS devrait être disponible dans le monde entier d'ici la fin 2009 mais il lui faudra pour cela 24 satellites.