La quasi totalité d'un groupe de taureaux qui s'étaient échappés ce week-end d'un élevage du sud-est de la France ont été récupérés jeudi, lors d'une battue qui a mobilisé gardes à cheval, gendarmes et pompiers, ont annoncé les responsables de l'opération.

Quatre animaux, sur une cinquantaine au départ, étaient toujours en fugue jeudi en fin d'après-midi, mais ils ont été repérés et il n'était plus question de les abattre.

Au démarrage de la battue, dans la matinée, le préfet des Bouches-du-Rhône avait indiqué que les animaux non récupérés jeudi soir seraient ensuite abattus.

Une quarantaine de gardes à cheval équipés de seringues hypodermiques, trente gendarmes et quinze pompiers ont participé à l'opération.

L'objectif était de ramener 15 bêtes au bercail - une manade des Alpilles d'où elles s'étaient échappées avec une trentaine d'autres taureaux qui avaient été depuis été récupérés.

Les animaux s'étaient dispersés dans un champ de tournesols de quarante hectares, dissimulés aux regards par la hauteur des plantations.

Depuis lundi soir, un arrêté préfectoral interdisait «tout déplacement» dans cette zone, à l'exclusion des riverains, des services de secours et d'urgence afin d'éviter que des curieux ne viennent perturber les opérations.

Les habitants et touristes, nombreux dans la région en cette période de l'année, ont été appelés à la prudence.

Les maires de plusieurs villes proches, notamment Saint-Rémy-de Provence, avaient pris des arrêtés autorisant l'abattage des bovins qui se seraient approchés trop près des zones urbaines.

Les 48 taureaux qui s'étaient échappés de leur enclos, vraisemblablement à cause d'un acte de malveillance, sont de race camarguaise et ne sont pas des bêtes de combat. Ils ont des cornes limées et pèsent de 200 à 400 kilos.