L'opposition à l'hôtel de ville de Montréal accuse la mairesse Valérie Plante de chercher un prétexte pour fermer le Centre de prévention de la radicalisation.

Le chef de l'opposition, Lionel Perez, a déploré la sortie de l'administration Plante sur la gestion des finances du Centre. «Il semble que la mairesse cherche des excuses pour fermer le Centre», a dénoncé Lionel Perez, chef d'Ensemble Montréal.

Celui-ci estime que ce serait une grave erreur, le Centre ayant démontré sa pertinence depuis sa création en 2015. Après s'être attaqué à la question de l'extrémisme religieux, le groupe s'est penché depuis sur les extrémismes de gauche et de droite. «Il joue un rôle essentiel dans la prévention de la radicalisation. «Tous les intervenants du milieu reconnaissent l'importance du Centre et ce serait dommage qu'à cause d'un manque de leadership, un problème de communication, qu'il ferme», a dit M. Perez.

Lionel Perez se demande pourquoi la mairesse n'a pas appelé le président du conseil d'administration du Centre pour s'informer de la situation. Il déplore que la mairesse n'ait jamais visité le Centre malgré trois invitations.

Le chef de l'opposition va plus loin en affirmant que le désintérêt de la mairesse s'explique par le fait que le Centre a été fondé par l'ex-maire Denis Coderre, son rival politique. «Est-ce parce qu'elle n'a pas les droits d'auteur sur ça qu'elle a moins d'intérêt?»