Il se passe tellement de choses à la Société de transport de Montréal (STM) depuis quelques mois qu'on n'a plus assez de chaises pour asseoir tous ceux qui travaillent à cette « effervescence » imprévue. Le 4 juillet, le conseil d'administration de la société a donc entériné l'ajout d'une somme de 144 000 $ à son contrat de mobilier de bureau pour combler la demande.

Selon un document de la STM, cette demande de chaises imprévue est « en partie liée à l'effervescence des différents projets mis en branle au courant de 2017, à la multiplication des demandes d'aménagement de différents secteurs de la STM, aux nombreux mouvements de personnel et aux restructurations administratives connues dans les derniers 12 mois ».

En septembre 2016, la STM avait signé un contrat de quatre ans d'une valeur globale de 8,2 millions pour des chaises et meubles de bureau avec le Groupe Ameublement Focus et le Groupe Global. La part de ce dernier, sur le budget global, n'était que de 350 618 $ pour les chaises du Bloc 3 (chaises de bureau) et du Bloc 4 (chaises d'opérateur 24/7) du contrat.

Sauf qu'au moment de signer ce contrat, la ligne bleue était encore un projet lointain, le maire Denis Coderre ne prévoyait pas ajouter 300 autobus au parc de matériel roulant et la STM ne relevait pas encore d'une autorité indépendante comme l'Autorité régionale de transport métropolitain pour financer le plan de services.

Si bien qu'à ce jour, affirment ces documents, « l'enveloppe budgétaire initiale a été entièrement dépensée en raison de la mise en place de projets non identifiables au moment de l'adjudication du contrat de septembre 2016 ».

En particulier, les sommes prévues pour les Blocs 3 et 4 ne seront pas suffisantes afin de répondre jusqu'en septembre 2020 « à toutes les demandes de fournitures de chaises ».

La somme supplémentaire ajoutée pour ces acquisitions s'élève à 125 000 $, en plus des taxes de 18 718,75 $, pour un total de 143 718,75 $.