Les 620 brigadiers scolaires de l'île de Montréal vont bientôt recourir à des moyens de pression et ceux-ci pourraient aller jusqu'à la grève avant la fin de l'année scolaire.

Au cours d'une assemblée générale, en fin de semaine dernière, ces brigadiers scolaires ont rejeté à 92% l'offre patronale finale qui avait été déposée le 1er mai.

La section locale 930 du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP), affilié à la FTQ, s'était déjà dotée, en novembre dernier, d'un mandat de grève. Elle a fait savoir lundi que ce mandat pourrait être exercé avant même la fin de l'année scolaire. Les syndiqués ont toutefois l'intention de commencer par des moyens de pression plus légers.

Au cours d'une entrevue avec La Presse canadienne, lundi, Diane Girard, présidente du syndicat, a noté que s'ils devaient en venir à la grève, les syndiqués devraient respecter les dispositions sur les services essentiels prévues au Code du travail.

Parmi les points en litige, on trouve la rémunération, les congés de maladie et les congés mobiles. Ces brigadiers gagnent en moyenne 13 000 $ par année. Ils réclament un rattrapage salarial qui les rapprochera de la moyenne québécoise.