L'administration Plante réclame des restrictions sur la présence des publicités dynamiques le long des routes, estimant qu'elles représentent un risque d'accident en distrayant les conducteurs.

Les élus Eric Alan Caldwell et Marianne Giguère ont présenté ce matin la position de la métropole dans le cadre de la consultation sur la révision du Code de la sécurité routière. Ceux-ci réclament un « encadrement de l'affichage publicitaire dynamique », estimant que la réglementation n'a pas suivi l'évolution de la technologie. L'utilisation de plus en plus répandue de vidéos sur les panneaux-réclame est plus distrayante et donc dangereuse, a indiqué Eric Alan Caldwell.

Parmi les autres mesures réclamées, Montréal continue à demander l'obligation d'installer des barres latérales de protection sous tous les véhicules lourds. Ceux-ci servent à éviter que les piétons et cyclistes tombent sous les roues des camions lors d'un impact latéral.

La métropole souhaite aussi qu'on serre la vis sur les accidents de cyclistes percutant des portes de voiture s'ouvrant subitement devant eux. « On veut que l'emportiérage soit inclus dans la définition d'accident », dit Marianne Giguère.

Montréal suggère par ailleurs d'adopter le « stop Idaho », c'est-à-dire que les panneaux d'arrêts soient considérés comme un cédez-le-passage par les cyclistes.

Aux feux rouges, Montréal demande à ce que les cyclistes puissent tourner à droite, ce qui demeurerait interdit pour les automobilistes. Marianne Giguère indique qu'on ne peut comparer les deux, en raison de leur poids. Une collision avec un vélo est nettement moins dangereuse, a-t-elle souligné.

La Ville demande enfin qu'on autorise les cyclistes à rouler sur les feux piétons, ce qui est présentement interdit. Montréal note qu'on viendrait légaliser une pratique déjà répandue.

Avec ces modifications, Marianne Giguère a noté qu'un changement de culture devra aussi s'opérer chez les cyclistes afin de faire attention aux piétons.

Eric Alan Caldwell a salué l'exercice de révision du Code par le gouvernement. « Ce sera bénéfique pour la sécurité des usagers les plus vulnérables », dit l'élu.