Le premier accrochage entre Régis Labeaume et Valérie Plante est le résultat d'un malentendu selon le maire de Québec, qui affirme que son homologue montréalaise n'avait pas toutes les informations en mains quand elle lui a suggéré, mercredi, de se mêler des affaires de sa ville.

« Valérie l'a échappé de bonne foi. Elle l'a échappé parce qu'elle ne connaissait pas le dossier. Elle ne savait pas qu'Yves Francoeur avait attaqué notre chef de police », a expliqué jeudi Régis Labeaume.

Le maire de Québec déclarait mercredi que Francoeur devait partir. Le président de la Fraternité des policiers de Montréal avait, dans une déposition écrite, remis en question l'intégrité du chef de police de Québec, Robert Pigeon.

« Je laisse M. Labeaume gérer son propre service de police », avait répondu Valérie Plante, invitée à réagir par les journalistes.

Mais après ces déclarations, les deux élus se sont parlé. « Elle l'a échappé de bonne foi. Elle ne savait pas qu'il avait attaqué le chef de la police de Québec. Je me mets à sa place. Si ça n'avait pas été le cas, elle aurait eu raison de me dire : "Régis, mêle-toi de tes affaires". »

« Elle m'a dit qu'elle était désolée et qu'elle se mettrait à l'ouvrage », ajoute le maire de Québec.

Valérie Plante est ensuite revenue sur ses propos, disant s'être mal exprimée lors d'une réponse en anglais. Elle a assuré comprendre que le maire de Québec ait défendu son chef de police.