Ce sera partie remise pour l'inscription du mont Royal à la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO. Saluant le choix d'Ottawa de présenter la candidature de l'île d'Anticosti, la mairesse Valérie Plante a indiqué qu'elle comptait revenir à la charge pour faire reconnaître le plus important espace vert de la métropole.

Le gouvernement fédéral a confirmé ce matin sa décision de présenter la candidature de huit sites, dont l'île d'Anticosti, seul au Québec, à la liste du patrimoine mondial. La candidature du mont Royal soutenue par Montréal a toutefois été écartée. «Je félicite l'île d'Anticosti, je suis derrière eux», a réagi Valérie Plante.

Malgré ce résultat, l'élue dit prendre note de «l'importance de continuer à préserver le mont Royal, le rendre encore plus beau, qu'on ne perde pas des morceaux et qu'au contraire on en gagne». Rappelant les ravages provoqués par l'agrile du frêne, qui s'attaque au principal arbre formant la canopée du mont, la mairesse a dit vouloir favoriser la plantation d'arbres pour remplacer ceux disparaissant.

Valérie Plante a confirmé qu'elle comptait présenter à nouveau la candidature de celui-ci la prochaine fois qu'Ottawa voudra ajouter des inscriptions à la liste du patrimoine mondial. «Le mont Royal est un joyau de la Ville de Montréal, ça fait partie de notre patrimoine culturel et paysager. Les gens viennent à Montréal pour visiter cette montagne.»

L'attente pourrait toutefois être longue. La précédente campagne du Canada pour faire ajouter des inscriptions à la liste de l'UNESCO remonte à 2004, soit il y a 13 ans.