Projet Montréal promet de s'attaquer au casse-tête des bouchons de circulation en créant une police anti-congestion, si sa cheffe Valérie Plante est élue à la mairie en novembre prochain.

Cette nouvelle unité d'intervention intégrerait le Centre de gestion de mobilité urbaine (CGMU), serait composée de civils et de policiers et bénéficierait d'un pouvoir d'action. La « Traffic Authority » de Vancouver est la source d'inspiration de Projet Montréal.

Concrètement, la police anti-congestion ferait des patrouilles sur le réseau routier et interviendrait dans des situations d'urgence : des pistes cyclables bloquées, des chantiers de construction dangereux pour les piétons, des trottoirs entravés ou une signalisation inadéquate autour des chantiers. Valérie Plante propose d'augmenter le nombre de caméras de circulation et de feux de circulation intelligents, ce qui donnerait une vue d'ensemble plus précise pour agir.

« Notre stratégie pour mettre un terme à l'improvisation dans la gestion des chantiers constitue un geste fort pour les piétons, les cyclistes, les usagers du transport en commun et les automobilistes », estime la cheffe de Projet Montréal qui rappelle que la congestion coûte chaque année jusqu'à 2,5 milliards.

Mme Plante propose de mettre sur pied une ligne téléphonique directe qui permettrait aux Montréalais de signaler les situations problématiques.

« La police anti-congestion sera une avancée majeure, mais il faudra aussi agir en amont. Si on veut régler le problème de la congestion à Montréal, il faudra aussi développer le réseau de transport en commun, qui est présentement saturé », indique la candidate à la mairie qui souhaite la création d'une nouvelle ligne de métro afin de mieux desservir le nord-est de l'île de Montréal.