Les policiers du SPVM ont finalement entériné à 95% jeudi une entente de principe sur la convention collective et le régime de retraite, mettant ainsi fin à plusieurs années de conflit avec la Ville de Montréal.

La quasi-totalité des agents a accepté cet accord. « C'est une bonne entente pour les deux parties, une entente  négociée, une entente gagnant-gagnant », a indiqué Yves Francoeur, président de la Fraternité́ des policiers et policières.

Mardi, les 4600 policiers du SPVM avaient été mis au courant des détails de l'entente de principe conclue au début de l'été entre la Fraternité et la Ville de Montréal. Ils ont alors été invités à voter, durant un scrutin de trois jours. 

Les détails de la convention

L'entente, qui contient non seulement des hausses salariales annuelles, mais également une hausse de la prime de la métropole et une nouvelle prime de niveau de service, prévoit finalement une hausse globale de la rémunération des policiers de 20,75% sur sept ans, ce qui est supérieur à l'augmentation salariale de 17,5% consentie aux policiers de la Sûreté du Québec en mai dernier pour un contrat de travail de même durée. 

La cotisation des policiers au régime de retraite augmentera de 6,75% d'ici janvier 2020, pour atteindre 13,75%, égalant ainsi la part de participation de la Ville, pour un total de 27,50%. Par cet accord, les policiers de Montréal cesseront ainsi les moyens de pression auxquels ils avaient recours depuis environ trois ans en riposte à l'imposition d'une restructuration des régimes de retraite. 

Le taux de participation au scrutin du 8, 9 et 10 août s'élevait à 80,1%.