Présidente de Médecins sans frontières. Née à Québec, elle vit et travaille aujourd'hui à Montréal.

Votre premier ou votre plus beau souvenir de Montréal ?

Mon plus beau souvenir, c'était le 19 juin 1990, le jour où Nelson Mandela a prononcé son discours sur la place du Champ-de-Mars. C'était pendant mes études de médecine. C'était un moment d'espoir, où tout semblait possible pour un monde meilleur, si on peut dire cela. Dans cette même période, il y a eu aussi le spectacle de Johnny Clegg durant le Festival de jazz.

Que représente Montréal pour vous ?

Montréal, pour moi, est la ville de la diversité, la ville où être une minorité visible, que ce soit par son bagage culturel, ethnique ou de genre, fait partie du décor. C'est une partie prenante de la réalité et de l'identité montréalaises.

Quel est la plus grande qualité ou le plus grand défaut de Montréal ?

La plus grande qualité de Montréal est qu'il fait bon y vivre, qu'il y a encore de la vie de quartier. C'est une ville qui a tous les avantages d'une grande métropole par sa diversité à la fois culturelle, économique et professionnelle sans avoir tous les désavantages comme la pollution, l'insécurité, le trafic, etc.

Que souhaitez-vous à Montréal pour son 375e anniversaire ?

Qu'elle reste cette ville qui met de l'avant sa diversité, son accueil chaleureux, sa simplicité pour ses habitants/citoyens et visiteurs.

- propos recueillis par Agnès Gruda