L'un des principaux legs du 375e anniversaire de Montréal ne sera pas prêt à temps pour les célébrations. La première phase des travaux de réfection de la rue Sainte-Catherine Ouest ne débutera qu'en 2017, pour prendre fin en 2021.

Rue emblématique de Montréal avec ses centaines de commerces sur rue, Sainte-Catherine Ouest doit faire l'objet d'une importante réfection, les égouts sous sa surface étant plus que centenaires. La Ville a annoncé l'an dernier que le réaménagement de l'artère entre les rues De Bleury et Atwater serait l'un des principaux legs du 375e anniversaire de fondation de la métropole.

Question de profiter des retombées de ce projet durant les célébrations de 2017, une partie des travaux devaient être réalisés en 2016. Mais le réaménagement, qui a fait l'objet d'une importante consultation publique l'année dernière, a finalement été retardé, indique un document rendu public hier.

Le Programme triennal d'immobilisations indique en effet que les travaux de la première phase, soit un tronçon de 670 mètres entre les rues De Bleury et Mansfield, devraient débuter en 2017 pour se terminer en 2021. La facture des travaux de cette première phase est présentement évaluée à 95 millions.

Quant à la deuxième phase, soit le tronçon de 1,7 km entre Mansfield et Atwater, la Ville de Montréal n'a pas encore rendu publics l'évaluation de la facture ou l'échéancier des travaux.

Le maire Denis Coderre a minimisé l'importance de livrer ces travaux à temps pour le 375e anniversaire. « Quand on parle en termes de legs, ça ne veut pas dire que ça doit tout être réalisé pour 2017. Il y a des investissements qui vont se faire avant 2017, qui vont être réalisés pour 2017 ou commencer ou se terminer pour 2017. Le meilleur exemple, c'est Sainte-Catherine. Il y a des gens qui ont dit : pourquoi construire pendant qu'on célèbre ? », a indiqué le maire.

« J'imagine qu'ils n'étaient pas prêts. Mais avec ce qu'on voit présentement sur Peel, on aime mieux qu'ils attendent que de devancer les choses », a commenté André Poulin, de Destination Centre-ville, qui représente des commerçants du secteur.

PHOTO MARCO CAMPANOZZI, ARCHIVES LA PRESSE

Denis Coderre