Le parti de l'ex-maire Gérald Tremblay, Union Montréal, peut rester en vie, a tranché la Cour supérieure hier.

La juge Guylène Beaugé a ainsi cassé une décision datant de novembre 2013, dans laquelle le directeur général des élections (DGE) de l'époque, Jacques Drouin, avait exigé sa dissolution. Estimant que la décision du DGE a été «déraisonnablement intransigeante», la juge Beaugé exige qu'Union Montréal soit réinscrit sur le registre des partis autorisés de la ville de Montréal.

Au départ, en mai 2013, ce sont les dirigeants d'Union Montréal qui ont demandé que leur parti soit dissous. Mais ils se sont ravisés quelque temps après, lorsque le DGE a interdit au parti de conserver l'argent de sa caisse pour financer sa défense devant la commission Charbonneau. L'ultime demande d'Union Montréal a été refusée par le DGE. Les manquements qu'a commis Union Montréal étaient remédiables, a cependant jugé la Cour supérieure, qui les a plutôt attribués à une «désorganisation» ayant mené à des «bévues procédurales».