La coalition du Train de l'Ouest s'est réjouie hier de l'intérêt de la Caisse de dépôt et placement pour ce projet de transport collectif, rappelant toutefois que celui-ci doit se rendre jusqu'à Sainte-Anne-de-Bellevue, pas seulement à l'aéroport de Dorval.

Le porte-parole de la coalition d'élus et de citoyens de l'Ouest-de-l'Île de Montréal, Clifford Lincoln, a tenu à « mettre les points sur les i » quant à la nature du projet de train de banlieue qu'ils réclament depuis cinq ans, afin d'améliorer les déplacements entre les municipalités de l'Ouest-de-l'Île et le centre-ville de Montréal.

Depuis deux semaines, dit M. Lincoln, « l'appellation Train de l'Ouest est devenue la saveur du mois » et sert à désigner divers projets de train, de SLR ou de tramways, qui sont presque toujours destinés à l'aéroport de Dorval, et pas plus loin. Ce n'est pas le projet que soutient la coalition. Le Train de l'Ouest, dit-il, doit desservir toute la population de l'Ouest-de-l'Île de Montréal, du centre-ville jusqu'à Sainte-Anne-de-Bellevue et, au-delà, Vaudreuil-Hudson.

La construction de nouvelles voies ferrées sur près de 42 kilomètres, le long de l'emprise ferroviaire actuelle, permettrait toutefois d'ajouter jusqu'à deux fois plus de départs quotidiens vers le centre-ville. « Le projet que nous défendons est toujours le même, a dit M. Lincoln. Il a fait l'objet d'études de 22 millions, le tracé a tout été étudié et il est techniquement faisable. Ce n'est pas un train pour l'aéroport de Dorval ou le centre [commercial], c'est un train pour les 400 000 résidants qui vivent autour de cette ligne de train de banlieue.»