Même si des dizaines de pompiers montréalais feront face à des accusations criminelles et disciplinaires, la ministre de la Sécurité publique dit continuer à faire confiance aux services d'urgence de la métropole.

Hier après-midi, Lise Thériault s'est dite satisfaite du dépôt rapide d'accusations contre les présumés responsables du débordement du 18 août dernier à l'hôtel de ville de Montréal.

La ministre dit que sa «principale préoccupation est de s'assurer que la sécurité des Montréalais ne soit pas compromise».

«Il y a des milliers de pompiers, il y a des milliers de policiers aussi à la ville de Montréal. De manière générale, les pompiers et les policiers se rappellent de leur serment d'office», a-t-elle affirmé.  «Je suis convaincue qu'ils sont capables [...] d'exercer leurs fonctions dignement et faire ce pour quoi ils ont été embauchés.»

Lise Thériault a ajouté que son ministère fournit un accompagnement au Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) à la demande du chef Marc Parent. Les fonctionnaires «vérifient le processus» d'enquête «pour voir si tout a été fait dans les règles de l'art», a-t-elle exposé.

Quant aux déclarations d'Anie Samson lundi dernier, qui affirmait savoir que des gens avaient déjà «perdu leur job» mais ne le savaient «pas encore», la ministre de la Sécurité publique a dit ne pas avoir «l'impression qu'il y a eu de l'ingérence politique». «Le chef Parent sait ce qu'il fait», a-t-elle ajouté.