Devant les membres de la Chambre de commerce, et plus tard en point de presse, Philippe Couillard a reconnu que le temps était venu de revoir la gouvernance de la métropole.

Le chef libéral a dit croire que la Charte de Montréal devrait être revue afin d'assainir la relation entre le gouvernement provincial et la métropole, de manière à ce que celle-ci ne soit plus obligée de passer par Québec pour tous les changements qui la concernent, incluant ceux touchant la gouvernance.

Selon lui, Montréal et Québec devraient suivre l'exemple de la relation particulière existant entre Toronto et Queen's Park, qui a été redéfinie selon ces axes.

Bien qu'il estime comme plusieurs qu'il faudrait réduire le nombre d'élus à Montréal, qui en compte 103 comparativement à 44 à Toronto, il refuse de faire de la révision de la gouvernance une affaire de mathématique. Selon lui, la question du nombre d'élus et d'arrondissements doit être abordée à la fin du processus de révision car la question des pouvoirs et responsabilités de la ville doit être traitée en priorité.