Projet Montréal a accusé Louise Harel et ses troupes d'avoir fait payer aux contribuables montréalais plus de 166 000 $ pour gérer sa dette électorale liée au scrutin de 2009, en payant les intérêts à même ses fonds de recherche et de secrétariat.

Le parti de Richard Bergeron a aussi pointé du doigt des dépenses d'alcool effectuées par son principal concurrent, ainsi que des frais liés à des chèques sans fonds.

«Louise Harel est incapable de gérer le simple budget de son parti et il faudrait lui faire confiance pour gérer le budget de la Ville de Montréal?» a affirmé Marc-André Gadoury, bras droit de M. Bergeron. Lui et deux collègues ont lancé leur attaque au cours d'une conférence de presse organisée cet avant-midi à l'hôtel de ville de Montréal.

L'élu municipal et ses collègues ont admis que les opérations budgétaires n'étaient pas illégales. Ils ont toutefois attaqué la légitimité d'une telle manoeuvre.

La formation politique demande au Directeur général des élections du Québec (DGEQ) de se pencher sur cette pratique.

Militza Jean, responsable des communications pour Vision Montréal, a réitéré que le parti opérait en toute légalité.

«Projet Montréal est vraiment désespéré, a-t-elle affirmé en point de presse. Vision Montréal est conforme, les dépenses qu'on fait sont conformes.»