La Commission de la santé et de la sécurité du travail (CSST) blâme la Ville de Montréal pour la mort en devoir du pompier Thierry Godfrind, l'été dernier.

Dans un rapport dévoilé mardi, la CSST considère que l'employeur «a agi de manière à compromettre la santé et la sécurité des travailleurs».

Le sapeur Godfrind a trouvé la mort le 13 juillet 2012 après avoir été écrasé par le camion qui l'avait emmené sur les lieux d'un sinistre. Il était âgé de 39 ans.

L'enquête a notamment permis de constater des déficiences concernant les  directives, les méthodes de travail, la formation et la supervision.

Des mesures correctives ont été apportées depuis, selon la CSST.

Une amende a été émise à la Ville de Montréal, mais le montant de celle-ci n'a pas été divulgué. Elle varie de 15 420 $ à 61 680 $ pour une première offense, et de 30 840 $ à 154 200 $ en cas de récidive.

M. Godfrind a eu droit à des funérailles civiques. Celles-ci ont été célébrées une semaine après sa mort à la basilique Notre-Dame par l'abbé Raymond Gravel.

La CSST rappelle qu'entre 2007 et 2011, six travailleurs en moyenne sont décédés chaque année après avoir été heurtés par un véhicule ou de l'équipement mobile.