Le maire Gérald Tremblay insiste pour que Jacques Duchesneau retire ses propos selon lesquels il l'aurait mis en garde contre des personnes de son administration.

L'ex-policier et témoin vedette de la Commission Charbonneau sur la corruption et la collusion dans l'industrie de la construction a fait ces déclarations à La Presse la semaine dernière.

À propos de M. Tremblay, M. Duchesneau a ajouté en entrevue à The Gazette qu'il ne lui achèterait pas «une bicyclette usagée».

Ce matin, en marge d'une annonce avec le gouvernement du Québec, M. Tremblay a nié que M. Duchesneau l'ait mis en garde contre quiconque.

«Il n'a jamais mentionné devant moi que des gens de mon entourage n'étaient pas crédibles ou étaient mal intentionnés, a dit M. Tremblay. Et je n'étais pas seul, mon chef de cabinet était là.»

«M. Duchesneau a eu l'occasion de nommer des personnes avec immunité devant la Commission Charbonneau et il ne l'a pas fait», dit-il.

«Il devrait se rétracter et reconnaître les efforts de la Ville de Montréal. Nous devrions être des partenaires qui devraient travailler ensemble très dignement.»

«Ses propos ne sont pas dignes de quelqu'un qui veut assumer de grandes responsabilités dans ce dossier», a ajouté M. Tremblay.

Cependant, il n'a pas entrepris de démarche juridique pour obtenir rétractation.

«Je ne vais pas dépenser un cent de fonds publics pour poursuivre quelqu'un, dit-il. Je ne l'ai jamais fait en 11 ans.»