Un an après l'ordre de Québec, BIXI est sur le point de vendre ses activités internationales - les plus rentables - à une entreprise privée.

Révélée jeudi par Radio-Canada, l'information a été confirmée vendredi par le porte-parole de la Société de vélo en libre-service, gestionnaire de BIXI. «Comme nous y oblige le gouvernement du Québec, nous devons nous départir du volet international de nos activités», a déclaré Michel Philibert.

Selon le budget 2012, les activités internationales de BIXI rapporteront 80 des 91 millions de revenus totaux de l'entreprise. La société paramunicipale pourra cependant atteindre, pour la première fois, la rentabilité avec ses activités montréalaises, qui devraient rapporter 7,5 millions avec plus de 50 000 abonnés.

Les acheteurs les plus près de mettre la main sur les activités internationales sont un groupe londonien et deux investisseurs québécois. Cette transaction permettrait à BIXI de rembourser à la Ville de Montréal les 37 millions qu'elle lui a avancés l'an dernier. La transaction serait bouclée d'ici à la fin de l'année 2012.

La Société de vélo en libre-service pourrait conserver la gestion des activités montréalaises, qui pourraient cependant être cédées à la Société de transport de Montréal. Selon Radio-Canada, le nouvel acquéreur pourrait également hériter des contrats québécois et canadiens, qui ont notamment permis à BIXI de s'implanter à Longueuil et à Toronto.