Les automobilistes montréalais n'auront bientôt plus à chercher une borne pour payer leur place de stationnement. Dès l'été prochain, les utilisateurs d'un téléphone intelligent pourront transformer leur appareil en parcomètre ambulant, a appris La Presse.

Stationnement de Montréal a conçu une application pour iPhone, P$ Service mobile, qu'il sera bientôt possible de télécharger gratuitement. Ce système permettra aux automobilistes de payer leur place de stationnement moyennant des frais de 40 cents par transaction. Des versions de ces applications pour téléphones Blackberry et Android sont également en cours de production et devraient être prêtes à temps pour le lancement du projet. En parallèle, un site internet permettra aux automobilistes qui n'auront pas accès à ces applications de payer eux aussi en ligne.

Une poignée d'usagers participeront sous peu à un projet pilote de quatre semaines. Une fois faits les derniers ajustements, le service devrait être offert un mois plus tard.

Stationnement de Montréal affirme que ce service devrait grandement faciliter la vie aux automobilistes. Les usagers recevront ainsi une alerte qui les informera de l'échéance de leur droit de stationnement, ce qui réduira le risque de recevoir une contravention. Il sera possible de renouveler deux fois seulement le paiement d'une place de stationnement grâce à ce système en ligne.

Moins de pièces de monnaie

Stationnement de Montréal y trouvera également son compte puisque le paiement en ligne par carte de crédit réduira le recours aux pièces de monnaie et, du même coup, les frais pour leur collecte dans les bornes. Des économies de papier sont également anticipées puisque les reçus seront envoyés électroniquement. Enfin, les sommes dépensées pour la conception du service de paiement électronique doivent être couvertes par les frais de 40 cents exigés pour chaque transaction.  

Selon les prévisions, 15% des usagers devraient recourir au paiement en ligne au terme de la première année. L'utilisation devrait grimper à 35% dans trois ans, selon l'expérience d'autres villes comme Vancouver, Calgary, Washington et Miami.