Le chef de Projet Montréal, Richard Bergeron, prévoit plusieurs défections d'élus des deux autres partis municipaux. Il invite les conseillers séduits par les idées de sa formation à faire vite s'ils souhaitent assurer leur avenir en politique municipale.

À son premier point de presse de 2012, le chef de la deuxième opposition a avoué courtiser plusieurs élus pour qu'ils se joignent à son parti.

«Je sais qu'il y a beaucoup de gens dans les deux autres formations politiques qui réfléchissent, a indiqué Richard Bergeron. Quand je les ai dans un coin, je leur dis: «Ne tarde pas trop à bouger parce qu'il se pourrait que ta place soit prise et que ta carrière politique montréalaise soit terminée.» Ce serait fâcheux parce qu'il y a des gens de talent dans les deux autres formations.»

À un peu moins de deux ans des prochaines élections, Projet Montréal s'attend à une année 2012 chargée, gracieuseté du maire Gérald Tremblay.

«Je compte sur lui pour commettre quelques erreurs et nous permettre d'occuper notre place d'opposition», a lancé Richard Bergeron. Il s'attend à ce que le maire reste en poste en 2012, mais croit qu'il pourrait partir à quelques mois du scrutin de novembre 2013 pour laisser le temps à son remplaçant de se faire valoir.

Gérald Tremblay laisse toujours planer le doute sur sa participation aux prochaines élections.

Richard Bergeron et la chef de l'opposition officielle, Louise Harel, ont d'ores et déjà annoncé qu'ils se représenteront.

Projet Montréal a par ailleurs de nouveau écarté toute fusion avec Vision Montréal.