Le ministère des Transports du Québec (MTQ) et la Ville de Montréal doivent se rencontrer cette semaine pour faire le point sur le projet de remplacement de l'échangeur Turcot. Le maire, Gérald Tremblay, souhaite un «véritable partenariat».

«J'espère qu'on aura des réponses positives aux attentes des Montréalais, a déclaré hier Gérald Tremblay. La dernière chose qu'on veut, c'est des infrastructures qui ne reflètent pas la qualité de vie et les besoins des Montréalais.»

 

Il y a deux semaines, la Ville de Montréal a proposé au gouvernement un projet de réaménagement de l'échangeur Turcot. Ce projet se voulait une solution de rechange à celui du Ministère, qui a suscité plusieurs critiques depuis 2007.

Le lendemain, le MTQ a rejeté le projet de la Ville. La ministre Julie Boulet a expliqué au maire que son plan était trop coûteux, l'évaluant à près de 6 milliards.

Gérald Tremblay compte s'informer sur la méthodologie de calcul du gouvernement au cours de la «rencontre technique», qui devrait avoir lieu en début de semaine. «Je tiens pour acquis qu'ils ont des annexes et des explications pour tous ces chiffres», a-t-il dit, en marge de l'ouverture du local électoral de son parti dans l'arrondissement de Rivière-des-Prairies-Pointe-aux-Trembles.

Le maire souhaite aussi en savoir plus sur le projet du MTQ. Le gouvernement y aurait apporté des modifications pour répondre aux nombreuses recommandations du Bureau d'audiences publiques sur l'environnement (BAPE).

«L'important, ce n'est pas qui a raison, a conclu Gérald Tremblay. L'important, c'est de faire un projet du XXIe siècle qui est structurant, qui est vert et qui fait largement consensus à Montréal.»