La police de Montréal a affirmé que les résultats des tests effectués en laboratoire sur un savon nazi supposément fabriqué à partir de restes humains seront disponibles la semaine prochaine.

Le savon, qui arbore une croix gammée, a récemment été saisi dans une boutique par la police montréalaise après avoir fait les manchettes et provoqué un tollé au sein de la communauté juive.

Les autorités n'ont porté aucune accusation et ont déclaré que le propriétaire du magasin avait pleinement collaboré à leur enquête. Ce dernier a soutenu que le savon datait de la Deuxième Guerre mondiale et qu'il l'avait acheté d'un ancien soldat.

Retiré de l'étalage après avoir été mentionné dans les médias, le savon avait été mise en vente à l'intention des collectionneurs pour la somme de 300 $.

Les historiens estiment que les récits voulant que les nazis aient confectionné des savons avec les restes des victimes de l'Holocauste relèvent du mythe.

Mythe ou pas, les groupes juifs jugent que ce savon est extrêmement offensant.

Le propriétaire de la boutique n'a pas présenté d'excuses et a indiqué qu'il ne savait pas si le savon avait vraiment été confectionné avec des restes humains ou non.