L'entrepreneur en construction Tony Accurso a diffusé un communiqué, hier, affirmant qu'il n'avait pas fourni «quelque relevé téléphonique ou quelque information que ce soit relativement à des appels échangés avec Benoit Labonté».

M. Accurso a réagi ainsi à l'hypothèse soulevée par Louise Harel, la nouvelle chef de l'opposition à l'hôtel de ville de Montréal. Dans une entrevue à La Presse, parue hier, Mme Harel souligne que le détail des échanges téléphoniques entre Tony Accurso et Benoit Labonté, son ex-bras droit, ne pouvait vraisemblablement provenir que de deux sources: le relevé téléphonique de M. Labonté, ou celui de M. Accurso. Or, elle a obtenu le relevé de M. Labonté, et les informations présentées dans les médias n'y figurent pas, notamment le nombre de secondes de chaque échange. Dans son communiqué, M. Accurso affirme que son compte de téléphone cellulaire n'indique pas non plus le décompte par secondes. La Presse n'a pas pu obtenir une copie de ce compte malgré des demandes répétées.