Pauline Marois se réjouit de voir des souverainistes à l'avant-scène de deux partis municipaux montréalais. La chef du Parti québécois en conclut que «la souveraineté est encore porteuse».

Si Louise Harel souhaite remplacer le maire Gérald Tremblay au nom du parti Vision Montréal, son ancienne collègue ministre Diane Lemieux a au contraire rallié l'équipe du maire sortant, Union Montréal, espérant être élue au conseil municipal. Certains l'envoient même déjà à la présidence du comité exécutif de la Ville.

Sans surprise, Mme Marois n'a pas voulu exprimer de préférence, lundi, soulignant qu'il appartiendra aux Montréalais de choisir qui aura le contrôle de l'hôtel de ville après l'élection du 1er novembre.

Pauline Marois a cependant ajouté que si elle ne compte pas prendre position dans cette lutte, il lui semble normal de laisser les membres de son équipe appuyer qui ils voudront.

La chef du PQ a reconnu qu'elle trouve que la campagne «brasse un peu», jusqu'ici, mais elle a ajouté qu'elle espère que les candidats sauront maintenant «présenter leur vision de Montréal et de son avenir».