Les urbanistes de la Ville de Laval ont présentement sept gros chantiers de plus de 100 logements à l'étude dans leurs bureaux de l'hôtel de ville. La chute des mises en chantier affecte la couronne nord, mais de façon moins marquée. Et le maire Gilles Vaillancourt va jusqu'à parler de croissance, grâce notamment au «métro de Laval».

«Nous sommes en train de nous bâtir un centre-ville à Laval, rappelle le maire Vaillancourt. On soutient 54% de notre société de transports en commun. Il y a le prolongement de l'autoroute 25. Conséquemment, la construction des petites maisons se porte bien et l'achat du condominium devient de plus en plus intéressant.»

 

Au cours des deux dernières années, la région lavalloise a connu un record de tous les temps. Un milliard de dollars ont été investis dans le résidentiel et le commercial l'an dernier, et 966,6 milliards, en 2007. Il faut remonter à 1987 pour trouver un boom de la construction équivalent sur le territoire lavallois.

Malgré une baisse anticipée d'au moins 10%, en 2009, le service d'urbanisme de Laval estime que 2900 nouveaux logements seront construits cette année, soit l'équivalent de 2007, pour une somme de l'ordre de 600 millions. Il y en a eu 3675 en 2008. Le commercial et l'institutionnel ne sont pas en reste avec une prévision d'au moins 90 millions. Sans compter les millions investis dans la rénovation.

Le maire de Laval, qui a l'intention de se représenter aux élections municipales de novembre 2009, parle entre autres de la popularité du complexe pour personnes âgées Les Maronniers, montée Monette, entré dans sa quatrième phase de construction ce printemps, avec 236 nouveaux logements. Il y a aussi le mégaprojet du Philanthrope, à Chomedey, dont la valeur des 617 logements est estimée à 50 millions.

Côté commercial, ajoute-t-il, 52 millions ont été dégagés pour retaper une section du Carrefour Laval, sans compter la construction du pavillon de l'Université de Montréal aux abords du métro Montmorency. Un investissement projeté de 50 millions. «Il fait bon vivre à Laval, ajoute Gilles Vaillancourt», en clin d'oeil à la pub télévisée qui vante les mérites de la ville avec un chien propulsé dans les airs.