La capitale chinoise était enveloppée mardi d'un dangereux brouillard blanc qui cachait ses gratte-ciel, même si les autorités avaient ordonné la fermeture ou une réduction de la production de la plupart des 147 usines industrielles de la ville.

Mardi matin à Pékin, on mesurait une concentration de 444 microgrammes par mètre cube de matière particulaire PM2.5, tandis que l'Organisation mondiale de la santé tolère une concentration de 25 microgrammes.

Les autorités chinoises indiquent qu'une pollution modérée ou sévère persiste dans le nord de la Chine depuis jeudi, et que la situation est particulièrement alarmante à Pékin et dans les régions voisines.

La pollution devrait persister dans des secteurs de l'est, du nord et du centre de la Chine jusqu'à mercredi soir, quand des vents et des précipitations devraient aider à améliorer la situation.

Un étudiant en psychologie de l'Université de Pékin est sorti placer des masques respiratoires sur les statues de l'auteur Miguel de Cervantes, du cofondateur du Parti communiste Li Dazhao et d'un sage pratiquant le taï-chi. Des photos mises en ligne ont rapidement fait le tour des médias sociaux.