Les militants de Greenpeace toujours coincés en Russie après leur arrestation à bord du navire Arctic Sunrise, plus tôt cet automne, se rapprochent d'un retour à la maison.

Le gouvernement néerlandais s'est porté garant, vendredi, de la caution de quelque 5,1 millions $  à la suite d'une décision du Tribunal international du droit de la mer.

Plus tôt ce mois-ci, la cour a ordonné à la Russie de permettre aux 30 accusés, parmi lesquels figurent deux Canadiens, de rentrer à la maison dès le 2 décembre.

Le tribunal a aussi exigé que le brise-glace Arctic Sunrise de Greenpeace, qui battait pavillon néerlandais, soit relâché.

Selon le responsable de la campagne Climat-Énergie et Arctique pour Greenpeace, Patrick Bonin, il s'agit d'un effort louable des Pays-Bas pour faciliter la libération des militants, une démarche qui ne fait que souligner encore davantage l'inaction d'Ottawa dans le dossier.

La farce a assez duré, estime M. Bonin, qui croit qu'il est plus que temps que le Canada intervienne pour assurer la libération de l'Ontarien Paul Ruzycki et du Montréalais Alexandre Paul, comme il l'a fait cet automne dans le cas de deux autres de ses ressortissants en Égypte.

Le 18 septembre, 28 militants de Greenpeace, un photographe et un vidéojournaliste ont tenté d'escalader une plateforme de forage de Gazprom dans l'Arctique pour attirer l'attention sur les dangers écologiques de ce type d'exploitation dans la région.

La Garde côtière a arraisonné le brise-glace de Greenpeace quelques heures plus tard et les militants ont été accusés de piraterie, un chef qui a par la suite été remplacé par de «hooliganisme».