La cinquantaine de militants libéraux réunis à Saint-Félicien ont eu l'air sonnés à l'annonce que la Coalition avenir Québec (CAQ) formerait le prochain gouvernement.

Surprise et consternation sur tous les visages. Des femmes en larmes. «C'est la fatigue», a soufflé l'une d'elle.

Silence complet donc, à l'annonce des victoires - retentissantes - de plusieurs candidats caquistes, partout au Québec.

Personne ne s'attendait à telle vague, presque brutale tant elle a été rapide et sans merci.

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Hyriel Blouin aimait beaucoup Philippe Couillard. Il a discuté avec lui. «Si les gens avaient eu la même chance que moi. Je vais dire, ce gars-là, c'est incroyable, quand il jase avec toi, c'est avec toi qu'il est.»Selon M. Blouin, le chef libéral ne pourra rester à la tête du parti. «On peut s'attendre à ce qu'il y ait une course à la chefferie, on peut s'attendre qu'il va y avoir des jeunes qui vont vouloir prendre leur place, et c'est correct.»

Les médias, d'après lui, ont trop aimé couvrir les aspects négatifs de la campagne, ce qui a pu désavantager les libéraux. «M. Couillard, ce n'est pas un colérique», a-t-il résumé.

Philippe Couillard a concédé la victoire au chef caquiste François Legault sur Twitter. «J'ai eu l'occasion de m'entretenir avec François Legault pour le féliciter. Je lui lègue un Québec en santé financière et prêt à faire face à tous les défis. Je contribuerai à une transition harmonieuse pour le bien de la population québécoise», a-t-il écrit.