Marwah Rizqy et Christine St-Pierre « ont la liberté de dire » ce qu'elles « ressentent » face aux pratiques du chef caquiste François Legault, a déclaré Philippe Couillard lundi dans la foulée d'une controverse soulevée par les propos de ses deux candidates.

« Dans ma formation politique, les femmes sont libres de s'exprimer comme elles le veulent, de toutes les façons qu'elles le veulent », a-t-il ajouté.

Dimanche, Mme Rizqy a affirmé que le chef caquiste François Legault avait été « sexiste » en dévoilant les textos de Gertrude Bourdon avec son parti avant de devenir candidate libérale. Elle a ajouté que cela lui rappelle les politiques du président américain Donald Trump. Dans le même point de presse, Mme St-Pierre a affirmé que M. Legault pratique du « féminisme de façade ».

Philippe Couillard n'a pas voulu dire s'il cautionne ou non ces propos. Il a cependant laissé entendre qu'il comprend leur réaction et qu'elles étaient justifiées de s'exprimer sur le sujet.

« Elles ont ressenti quelque chose ces femmes-là. (...) Les femmes, une femme qui a été ministre de la Condition féminine par exemple (Mme St-Pierre, NDLR), et une jeune femme qui est une professionnelle engagée (Mme Rizqy, NDLR), si elles ressentent ça, je pense qu'elles ont la liberté de le dire. »

Philippe Couillard a également mentionné que ses candidates peuvent également participer à des débats, décochant ainsi une flèche à la CAQ. Ce parti a forcé sa candidate Marguerite Blais, ex-ministre libérale, à renoncer à participer à un tel exercice. M. Couillard refuse quant à lui de prendre part à un débat avec les autres candidats dans Roberval.