Le Parti québécois (PQ) a de nouveau été la cible du chef libéral Philippe Couillard, dimanche, qui reproche à la formation de Pauline Marois de semer la division au Québec.

Sans nommer explicitement le projet de charte de la laïcité péquiste, le chef du Parti libéral du Québec (PLQ) a affirmé, devant des militants, dans la circonscription de Groulx, dans les Laurentides, que son parti préconisait la «construction» plutôt que la «démolition».

«Il faut que chaque jours, nous ayons l'impression d'avoir convaincu d'autres Québécois d'embarquer dans notre projet, qui n'est pas un projet d'exclusion, mais un projet d'inclusion, qui n'est pas un projet de division, mais de réunion, qui n'est pas un projet de démolition, mais de construction», a dit M. Couillard.

Cette sortie du chef libéral survient au même moment où l'auteure Janette Bertrand, qui fait campagne avec le PQ ce dimanche, a estimé qu'un «danger» guettait la société québécoise; celui des «intégristes».

M. Couillard a tendu la main aux électeurs - tous partis confondus - dans l'espoir de les rallier à sa formation.

«Nous voulons construire le Québec, a-t-il affirmé. Ceux et celles qui veulent travailler avec nous, ils sont les bienvenus, même si parfois ils sont avec d'autres partis politiques.»

Le chef libéral ne s'est pas adressé aux journalistes après son bref discours aux militants de Groulx, une circonscription où le PLQ avait terminé derrière la CAQ et le PQ lors du dernier scrutin.

En après-midi, M. Couillard doit participer à un rassemblement militant dans la circonscription d'Argenteuil, que les libéraux ont perdue aux mains du PQ en 2012.